« Nicolas Sarter, voyageur dans l’espace ou dans le temps ? Impressionné par le début ou la fin du monde ?
Nicolas vit dans un monde cyclique, un monde qui vient de mourir et va renaître, à moins que cela soit le contraire. Peinture émouvante qui nous rappelle que l’on ne fait que passer, qui nous rappelle aussi que depuis toujours, l’Homme est fasciné par les astres errants. On se prend à rêver, à s’imaginer tout seul sur ce petit caillou, perdu dans l’espace, ou à errer dans les ruines d’une cité antique sur une planète que l’on ne connait pas. On envie ce petit être, perché sur un vestige de tête ou celui qui sort de sa navette archaïque et observe, fasciné, un paysage subjuguant qui vient d’on ne sait où. Peinture enchanteresse… »

Frédérique Rémy, glaciologue et directrice de recherche au CNRS